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Abandon de poste, refus de CDI : privés de droit

Publié le 15 janvier 2023
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Abandon de poste, refus de CDI : privés de droit

Abandon de poste, refus de CDI : privés de droit

C'est une mesure avant tout idéologique. Une usine à gaz pour régler un problème qui n'existe pas. Un symbole de la Macronie pour qui, si chacun a (encore) le droit d'obtenir un emploi, tous ont surtout le devoir de travailler, et ceci à n'importe quel prix… surtout celui fixé par le patronat.

La loi « marché du travail » prive de leur droit à l'assurance chômage les salariés ayant abandonné leur poste et ceux en CDD ou intérim qui refuseraient deux propositions de CDI.

Pour les premiers, une présomption de démission est créée. Concrètement, si un salarié abandonne son poste, l'employeur pourra le mettre en demeure de justifier son absence et de reprendre son poste dans un délai fixé par ses soins. À l'expiration dudit délai, le salarié sera présumé avoir démissionné. Il pourra toujours saisir les prud'hommes pour contester la rupture de son contrat. En attendant, il devra vivre d'eau fraîche.

Pour les seconds, l'employeur devra informer Pôle emploi lorsqu'un salarié en CDD ou intérim refuse un CDI pour occuper le même emploi ou un emploi similaire. Après deux refus de CDI au cours de l'année, ces salariés perdent leur droit au chômage.

Un droit qui n'en porte plus que le nom.