Négociations secrètes...


Des négociations bilatérales…
En effet, selon le syndicat, les signataires ont eux-mêmes reconnu qu'il y avait eu des négociations bilatérales dont la CGT a été exclue, avec des chiffrages auxquels elle n'a pas eu accès. Ce n'est qu'après les négociations qu'elle a obtenu, avec l'Unedic, des estimations chiffrées. Il est donc impossible de parler de négociation loyale et sérieuse car, en droit, les négociations simultanées s'imposent. Et la Cour de cassation a déjà condamné en 1988 un employeur qui procédait à des discussions séparées.
Décision le 30 septembre
Si le tribunal a décidé de ne pas suspendre l'accord, il a toutefois donné tort aux signataires, en se déclarant compétent et en renvoyant l'affaire à être jugée sur le fond le 30 septembre. Lors d'une conférence de presse, le 29 juillet, la CGT s'est déclarée confiante sur l'issue du procès. Et elle a saisi l'occasion pour avertir qu'elle n'acceptera pas d'être confrontée à des négociations aussi déloyales lors des discussions sur le dialogue social et les institutions représentatives du personnel qui se profilent à la rentrée et dont je vous ai parlé dans mes deux précédents billets. Les adeptes des négociations de couloir sont donc prévenus…